27 novembre 2019 – le FIGARO
«Les Noces de Figaro»: tout pour la musique
« Au TCE, Jérémie Rhorer et ses chanteurs donnent à entendre une version idéale de l’opéra de Mozart.
Depuis que nous l’avons entendu diriger Les Noces de Figaro, le 14 juillet 2007, au Festival de Beaune, cela ne s’est jamais démenti: Jérémie Rhorer, c’est une forme d’évidence mozartienne. Et cela vient de se vérifier une fois de plus à la première des mêmes Noces de Figaro au Théâtre des Champs-Élysées, douze ans après.
Rhorer a le sens non seulement du tempo juste, mais de la logique des tempi et de leur enchaînement, ce qui fait de lui la cheville ouvrière, le maître d’œuvre de la représentation. Son énergie tourbillonnante ne tourne pas à vide, car elle se nourrit du texte et de l’action et fait crépiter un orchestre réactif et mousseux, trouvant une voie personnelle entre l’héritage de Riccardo Muti et la leçon des instruments d’époque. Ceux du Cercle de l’Harmonie sonnent avec bonheur, et leur verdeur n’est pas au détriment de la tendresse ou du cantabile. La musique épouse les situations et les mots, avec un art du timing théâtral dont tout auteur dramatique pourrait s’inspirer. »
_Christian Merlin
28 novembre 2019 – Libération
« L’interprétation de l’opéra, bien que reliée au passé, débouche sur un résultat original. C’est ce qui se joue ici. L’authenticité représente la ligne d’équilibre du spectacle. »
_Guillaume Tion
28 novembre 2019 – La CROIX
« Noces » mozartiennes vif-argent
« La direction nerveuse et vive de Jérémie Rhorer à la tête de son Cercle de l’Harmonie ne laisse aucun répit, et l’on ne s’ennuie pas une seconde. Les cordes donnent une chair qui instille sensualité et fluidité. La fébrilité instaurée par le chef dès les premières mesures ne réprime jamais un nuancier large au sein de l’orchestre. »
_Bruno Serrou
27 novembre 2019 – Les échos
Noces d’or au Théâtre des Champs-Elysées
« En mettant en scène « Les Noces de Figaro », le cinéaste James Gray s’est montré d’une rare fidélité au XVIIIe siècle de Mozart, magnifié par des costumes éblouissants de Christian Lacroix. Ce respect du passé ne rend pas moins présents l’intensité des sentiments et le rythme trépidant de cette « Folle Journée » vécue par une distribution impeccable.
MUSICALITÉ SOUVERAINE
Il reste cependant très rare que musique et mise en scène s’accordent aussi bien. Jérémie Rhorer, qui connaît si bien Mozart, dirige d’un geste vif, cursif et souple, donne une impulsion régulière et soutenue à chaque mesure, mise en lumière par Le Cercle de l’Harmonie et ses instruments d’époque. »
_Philippe Venturini
27 novembre 2019 – OLYRIX
Les Noces au TCE : classic is the new hype !
« Jérémie Rhorer dirige d’une gestique sèche son Cercle de l’Harmonie (qui porte bien son nom en ce soir de première) à un tempo volontiers allant, dessinant des reliefs dans la partition de Mozart par ses nuances, ses accents et la fluidité des fines lignes des violons.
Le public réserve une ovation (qui couvre rapidement quelques timides sifflets) à l’ensemble des protagonistes, qui sont rappelés plusieurs fois à l’avant-scène. Trépidante et drôle, cette production (déjà complète sur toutes les dates) apporte la preuve que les talents conjugués de Beaumarchais, et se suffisent à eux-mêmes : et si les partis-pris classiques redevenaient tendance ? »
_Damien Dutilleul
26 novembre 2019 – Opéra online
Les Noces de Figaro au Théâtre des Champs-Élysées : le sage baptême opératique de James Gray
« La tâche incombe à Jérémie Rhorer de modéliser les volumes et reliefs à travers la musique. Mission accomplie ! Il obtient de son Cercle de l’Harmonie une effervescence généralisée, un shot d’adrénaline de tous les instants, qui ose ce dont la mise en scène est dépourvue. Il maintient l’action dans le cliffhanger tout en sondant les âmes en pléthore d’articulations et de nuances. Les accents, le legato, les gracieux contrechants, les motifs décoratifs bien présents, les tenues qui se meuvent en pizz vaporeux, tout y est. »
_Thibault Vicq
26 novembre 2019 – forum opéra
« Une distribution vocale idéale donc, dirigée par un Jérémie Rhorer qui domine la soirée. Ne laissant rien au hasard, dirigeant chaque détail de la partition, il obtient du Cercle de l’Harmonie un son superbe, avec un abattage dont seuls les instruments anciens sont capables. Les tempos sont d’une vivacité monstre – entraînant quelques décalages avec les chanteurs – mais le chef n’oublie pas de ménager des temps de respiration, tels que « Dove sono » ou « Che soave zeffiretto ». A noter tout particulièrement, le très bel usage des cors, aussi bien dans les moments dramatiques que dans les moments les plus doux.
Ce soir, c’est l’orchestre qui portait le drame et les passions. Une preuve que la musique de Mozart en dira toujours plus qu’aucun metteur en scène. »
_Claire-Marie Caussin
02 DECEMBRE 2019 – mUZIKZEN
Noces pétillantes au Théâtre des Champs Elysées
« Dans le foisonnement des ensembles et des passages d’orchestre seul, Jérémie Rhorer excelle : son discours respire toujours, même dans l’effervescence, et le mouvement qu’il imprime cette oeuvre ne faiblit pas d’un bout à l’autre. La justesse de sa direction nous entraîne dans les méandres de l’émotion pure. »
_François Piatier
28 NOVEMBRE 2019 – TOUTE LA CULTURE . COM
Les Noces de Figaro au Théâtre des Chamrs-Elysées : comment triompher avec classicisme
« Dans la fosse, Jérémie Rhorer déploie tout son savoir dans le répertoire qui est sien, entre le baroque et le classicisme, en dirigeant son orchestre Le cercle de l’Harmonie. Dans des tempi allants aux phrasés corsés, ainsi que des crescendos et decrescendo parfois très marqués (le trio « Cosa Sento » de l’acte I), sa direction reflète ses pensées musicales et ses réflexions qui tentent de traduire le plus fidèlement possible l’idée théâtrale que propose la partition. Ainsi, le choix du pianoforte et non du clavecin pour les récitatifs donne une subtilité toute délicate de couleurs et de nuances, rendue avec génie par Paolo Zanzu. Les instruments à cordes donnent un son direct, accentué par les extraordinaires pupitres des harmonies. Il n’est certainement pas exagéré de dire qu’un orchestre n’a jamais aussi bien joué son rôle dans cet opéra ; il est bien un autre protagoniste de cette soirée, acclamée avec enthousiasme par les spectateurs. »
_Victoria Okada
28 NOVEMBRE 2019 – CONCERTCLASSIC.COM
« Dans la fosse, Jérémie Rhorer poursuit son voyage en terres mozartiennes après Don Giovanni, Clemenza et Entführung en parvenant à tendre le tissu orchestral de son Cercle de l’Harmonie et à obtenir un résultat où la fantaisie, la légèreté et la vivacité se répondent dans un esprit de troupe accompli, qui plonge l’auditeur dans une réjouissante effusion musicale. »
_François Lesueur
05 DECEMBRE 2019 – JIM LE PARISER
Vitalé classique pour Les Noces au Théâtre des Champs-Elysées
« A la tête de son orchestre Le Cercle de l’Harmonie, Jérémie Rhorer fait vivre la versatilité des rythmes et des couleurs d’une partition qu’il connaît intimement – on goûtera en particulier la saveur sans cessere nouvelée des pupitres de vents. « Prima la musica », la devise des Théâtre des Champs Elysées n’est pas un vain mot. »
_Gilles Charlassier