BRUCKNER/CHAUSSON – BRUCKNERFEST LINZ

Brucknerhaus Linz
BRUCKNER/CHAUSSON - BRUCKNERFEST LINZ | Le Cercle de l'Harmonie

PROGRAMME

Ernest Chausson, Symphonie op. 20
Anton Bruckner, Symphonie n° 7

DISTRIBUTION

Jérémie Rhorer, direction musicale
Le Cercle de l’Harmonie

 

Sous la direction aussi experte qu’électrisante de son fondateur Jérémie Rhorer, l’excellent orchestre sur instruments d’époque Le Cercle de l’Harmonie poursuit avec ce concert son exploration de l’œuvre de Bruckner, désormais très remarquée au niveau international, qui a débuté lors de l’International Brucknerfest Linz 2020, et donne en outre pour la première fois au Brucknerhaus Linz l’occasion de faire entendre un jalon de l’histoire de la musique symphonique française.

Trois semaines à peine après avoir achevé sa ‘Sixième’, Anton Bruckner débute le 23 septembre 1881 la composition de sa Symphonie n°7 en mi majeur, qu’il acheva le 5 septembre 1883. Bien que le critique influent Eduard Hanslick parle plus tard avec mépris d’un « serpent symphonique géant », l’œuvre ne tarde pas à connaître un triomphe qui vaut à l’auteur, déjà âgé de plus de 60 ans, la reconnaissance tant attendue en tant que symphoniste. Son mouvement le plus célèbre, l’Adagio, dans lequel Bruckner utilise pour la première fois les tubas wagnériens et qui présente des liens audibles avec la « Marche funèbre de Siegfried » du Crépuscule des dieux — Bruckner avait découvert l’intégralité de l’Anneau du Nibelung lors de sa visite au festival de Bayreuth en 1876 —, il le qualifie de « musique funèbre (en souvenir de la mort du maître) » sous l’influence de la mort de Richard Wagner le 13 février 1883.

La Symphonie en trois mouvements (n° 1) en si bémol majeur d’Ernest Chausson, composée entre 1889 et 1890, est un document comparable à bien des égards à l’auto-libération de la composition et au détachement final de l’ancien modèle tout-puissant qu’était Wagner. Le mouvement central lent de cette symphonie a le caractère d’une confession, tandis que le final évoque la musique de Parsifal destinée à Klingsor.