Jérémie Rhorer poursuit son parcours Beethoven, avec deux nouvelles symphonies. En résidence depuis l’an dernier au Grand Théâtre, le Cercle de l’Harmonie, fondé en 2005, s’est hissé au plus haut rang des formations sur instruments anciens.
Un temps dédiée à Bonaparte, « héros » présumé de la Révolution Française, la Symphonie n°3 revisite avec sensibilité le style héroïque et martial qui avait envahi de nombreuses symphonies européennes durant les années 1790-1815.
Consacrée en 1808 par l’écrivain E.T.A. Hoffmann comme « une des œuvres les plus marquantes de notre temps », la Symphonie n°5 de Beethoven énonce son fameux motif du destin qui frappe à la porte, avant d’irriguer toute la matière musicale.
Au fil des quatre mouvements, c’est un véritable volcan symphonique qui jaillit sur scène : un monument de puissance et de ferveur dont on ne saurait sortir indemne.
Ludwig van Beethoven
Symphonie n°5 en ut mineur, op. 67
Symphonie n°3 en mi bémol majeur, op. 55 « Héroïque »