Jérémie Rhorer poursuit son parcours Beethoven, avec deux nouvelles symphonies.
Un temps dédiée à Bonaparte, « héros » présumé de la Révolution Française, la Symphonie n°3 revisite avec sensibilité le style héroïque et martial qui avait envahi de nombreuses symphonies européennes durant les années 1790-1815.
Consacrée en 1808 par l’écrivain E.T.A. Hoffmann comme « une des œuvres les plus marquantes de notre temps », la Symphonie n°5 de Beethoven énonce son fameux motif du destin qui frappe à la porte, avant d’irriguer toute la matière musicale.
Au fil des quatre mouvements, c’est un véritable volcan symphonique qui jaillit sur scène : un monument de puissance et de ferveur dont on ne saurait sortir indemne.